Avoir son côté

Dessin de Boboc
http://boboc.free-h.net/index.php/technicien-itinerant-2lit-de-me/

L’enquête sur le lit est lancée, ça y est, et les premiers témoignages, passionnants, posent toute une série de questions. Le moindre détail je le sens, va nous permettre d’aller très loin, car rien n’est dérisoire. Prenez cette étrange question du côté : quand nous vivons en couple, très vite, chacun adopte « son côté », l’un sera du côté gauche du lit, l’autre du côté droit, et cela parfois pour la vie, même quand le couple changera occasionnellement de lit, par exemple à l’hôtel. Pour beaucoup de personnes, si elles ne sont pas de “leur” côté, il y a un petit problème, elles ne se sentent pas à l’aise et n’arrivent pas à bien dormir. Au point qu’il soit même difficile d’aller vers le milieu du lit quand on est seul dans le lit conjugal. Comme Catherine, qui a témoigné aujourd’hui (vous pouvez voir son témoignage dans l’onglet « L’enquête en cours »), on reste de son côté, alors que son lit pourtant lui apparaît comme un lieu non personnalisé, très neutre et ouvert.

Le milieu du lit poserait-il problème ? Voyez le dessin de Bôbôc !

 

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Et vous, avez-vous aussi votre côté ? Comment a-t-il commencé à s’installer ? Au tout début du couple ?  Vous n’en changez jamais ou bien vous changez de place dans le lit ?

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8 Commentaires

  1. Sophie M
    14 juillet 2013 - 09:45

    Oui, nous avons notre “côté” à la maison. Pour le sens “pratique”, j’ai toujours pris le côté le plus rapide vers les enfants, donc celui vers la porte, pour répondre au plus vite pendant la nuit s’il s’avérait nécessaire.
    Mais ce que j’adore, quand mon mari est à l’étranger, ou a quitté le lit avant moi, c’est d’aller me lover dans “sa partie” pour y ressentir sa présence et retrouver son odeur. Comme nous avons un lit double-collé, il y a un “trou” entre nous deux, et cela me semble une expédition de me diriger dans sa partie.
    Lorsque nous nous déplaçons, je prends en général le côté près du mur. J’adore cela. Si j’ai la possibilité, je mets le lit contre le mur car j’aime me coller au mur pendant mon sommeil, il y a une sorte de sécurité et de fraicheur.

    Avez vous pensé à demander ce que font les “dormeurs” avec leurs oreillers?
    Pour ma part, je dors toujours la tête sous l’oreiller. Pour le sentiment de sécurité sans doute et j’ai découvert que mon père faisait cela aussi, mais lui, mettait sa tête en sandwich entre deux oreillers, alors que moi, je dois dormir sur le plat du matelas. Mon mari ne peut se passer de son oreiller orthopédique, on l’emmène partout où c’est possible, garantie de son bon sommeil.

  2. 14 juillet 2013 - 10:28

    Sophie, lorsque vous vous déplacez et que vous choisissez le côté du mur, j’imagine que vous êtes sans les enfants. Car le côté du mur alors n’est pas le plus commode pour vous déplacer ! Lorsque les enfants sont là, vous oubliez donc le plaisir du mur frais et sécurisant, parce qu’il y a quelque chose de plus important alors qui commande? Vous sacrifiez le mur pour les enfants !
    Merci pour le témoignage sur l’oreiller. C’est très drôle mais très intéressant aussi, car nous avons nos positions fétiches avec des sortes de doudous. Je vais creuser l’enquête sur ce point !

  3. pizzicata
    14 juillet 2013 - 14:46

    Depuis plus de 40 ans je me suis vu attribuer un côté que j’ai tellement adopté qu ‘il ne me vient même pas à l’idée s’en changer. Toutefois nous dormons tjrs ds des lits pas trop larges (140 ou 160 max) pour fabriquer de l’ocytocyne ;+) et malgré nos défauts nocturnes (ronflements et bruxisme) il ne nous viendrait pas à l’idée de dormir séparément. j’avoue cependant que quand je dors seule j’ai une nette tendance à me mettre en travers du lit la nature ayant horreur du vide .lol.

  4. 14 juillet 2013 - 14:57

    Oui, Pizzicata, il n’y a pas que le confort individuel qui compte dans le lit conjugal. Nous avons aussi besoin de la présence de l’autre. Et les petits désagréments deviennent imperceptibles quand on l’aime

  5. Sophie M
    15 juillet 2013 - 14:19

    oui, Jean Claude, vous avez raison, lorsque je me permets le côté du mur, c’est que la situation vis à vis des enfants le permet, mon côté mère poule prend le dessus sinon…

    Au niveau des oreillers, je trouve cet objet très personnel, et j’avoue avoir beaucoup de mal à partager cela (dans les hôtels, cela me dégoute souvent… j’inspecte et je peux me passer de l’oreiller s’il le faut, dans ce cas, je recouvre ma tête de draps…)

  6. karma
    23 juillet 2013 - 16:22

    Y dormir, y reposer mon dos, y lire, y faire des câlins bien sûr, dans un lit pas trop mou, avec “mon oreiller spécial nuque arthrosique”,(eh oui! je ne suis plus toute jeune) toujours à droite de mon compagnon,(dur de dormir de l’autre côté, tout comme pour marcher côte à côte d’ailleurs) à condition qu’il ne ronfle pas, ça, c’est le rêve que d’être dans un lit.(Le mien de préférence).

    Le confort, la tiédeur, la douceur de mon lit quand j’entends la pluie, le vent,c’est un moment délicieux avant ou après le sommeil bienheureux…quand il est là!
    Avant de m’endormir faute de pouvoir me lover contre mon compagnon lorsque je suis seule, je m’étire ou me mets en position de foetus, avec mes mes mains sous l’oreiller ou entourant l’oreiller, je me sens comme dans un cocon sécurisant.

    J’aime avoir un lit suffisamment grand afin que chacun trouve sa propre position une fois que “le bonne nuit” est dit à mon compagnon, afin de ne pas se gêner mutuellement.
    Toutefois, lorsque ces conditions ne sont pas réunies, le lit peut me paraître pénible et le temps que j’y passe très long, à savoir, durant des insomnies, ou auprès d’un compagnon ronflant,remuant, bruyant, auquel cas, comme j’ai un sommeil léger, ma nuit serait blanche? Que fais-je dans ces cas là? Et bien je quitte mon lit que je ne supporte plus. Je vais m’occuper, pour faire passer le temps, hors de la chambre, pour ne pas réveiller mon compagnon.
    Mais, dans ces cas-là, à l’hôtel ou chez des amis, rester dans un lit sans dormir, devient un calvaire.

    Que l’on ne me propose pas un petit déjeuner au lit!
    C’est un non catégorique! J’aurais l’impression d’être malade ou hospitalisée.
    Voici ce que représente le lit pour moi.

  7. 24 juillet 2013 - 14:54

    Karma, vous dites que vous dormez “toujours à droite ” de votre compagnon. Vous souvenez-vous quand cette habitude a commencé à s’installer? Et quand vous dormez seule, changez-vous de côté, vous allez plus vers le milieu? Je crois comprendre aussi que vous partagez votre lit avec un compagnon qui n’est pas toujours le même. Vous gardez malgré tout toujours cette préférence pour le côté droit? Et si le nouveau compagnon que vous avez rencontré préfère aussi ce côté, qu’est-ce qui se passe?
    Une dernière question enfin : vous dites apprécier votre confort personnel dans le lit, avec de l’espace, mais vous aimez malgré tout vous lover contre votre partenaire au moment de vous endormir. Ce n’est pas pareil à ce moment-là?

  8. Mathias
    26 février 2016 - 22:10

    Comme Sophie M, je dors avec un oreiller sur la tête. Mon père et sa mère faisaient de même. Sentiment de sécurité, mais aussi mise à l’écart du monde, au moins du point de vue auditif (je souffre d’une légère hyperacousie).
    Je me contrains désormais à dormir sans oreiller ; je crains un problème d’oxygénation pendant le sommeil.

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