Jean-Claude Kaufmann

Comment sera lu mon livre ?

Dans quelques jours, le 10 octobre, ce nouveau livre va sortir. Chaque livre a sa vie particulière, pleine de surprises, bonnes et mauvaises. Je ne sais pas encore ce qui va se produire pour celui-ci, quelle sera la trajectoire de sa réception, son histoire. Il est d’un contenu très dense, résultat de grosses recherches. Mais il touche aussi des débats actuels très électriques, et c’est cela bien sûr qui risque d’orienter sa lecture, c’est un peu normal. J’espère cependant que les polémiques du moment ne masqueront pas le...

Neuvième édition

La neuvième édition de mon Que sais-je? sort cette semaine en librairies. 30 ans après la première édition. 30 ans ! Je suis partagé entre le plaisir de voir que ce livre continue à vivre, et le regret de ne plus être au temps de sa première édition...

L’amour, l’amour toujours

Cette semaine dans le magazine Elle, un article de 4 pages mettant en scène un débat, mené avec Ovidie, sur l’amour aujourd’hui. Malgré les difficultés à la mettre en pratique, le rêve d’amour est toujours là, plus puissant que...

Petites vengeances

Les petites vengeances dont je parle sont un mécanisme très particulier et nouveau, paradoxal également, qui illustre le principe de Machiavel selon lequel la fin justifie les moyens. Voici les dernière ligne du livre : En contrôlant le mal pour parvenir à faire le bien, les vengeances machiavéliennes illustrent comment le couple est actuellement un fabuleux territoire d’innovation. Il n’est pas mort, tout au contraire, les crises qui le chahutent ne doivent pas tromper, il est notre avenir salvateur. Que serions-nous dans cette...

Une drôle d’histoire

Aujourd’hui c’est la chandeleur. Pourquoi ce nom, que signifie-t-il, de quelle histoire provient-il ? Et pourquoi est-ce la journée des crêpes ? Il faut remonter à loin, il y a 15 siècles, pour comprendre, et comprendre ce qui unit cette journée à la Saint-Valentin. En ces temps très différents du nôtre, un pape d’origine maghrébine, Gélase 1er, entra en lutte contre les fêtes populaires de février, notamment les Lupercales, qu’il considérait comme dépravées (ne voyait-on pas des hommes nus sillonner les rues de Rome...