Pas envie ce soir
Je vous dois des excuses, car ce blog n’a pas été mis à jour comme il aurait dû l’être. Depuis dix jours en effet, il y a eu beaucoup de presse pour accompagner la sortie du livre, et j’ai été un peu débordé. Les vidéos et les articles sont archivés sur la page d’accueil. Si vous souhaitez les consulter, il suffit de cliquer sur la couverture du livre. Vous verrez que de nombreux articles sont d’une belle qualité et font preuve d’un sérieux journalistique qui fait plaisir à constater
Bonjour M. Kaufmann,
Je n’ai pas encore lu votre livre. J’ai cependant été très intéressée par son sujet. A ce titre, je voudrais savoir si vous aviez envisagé ces 2 idées:
L’autonomie financière de la femme, loin d’être acquise, empêche celle ci de quitter son joli cocon-belle équipe. On reste pour s’éviter pire.
L’absence de plaisir sexuel de la femme explique son désintérêt et son non désir : les sites instagram Tasjoui et Jouissance. Club donnent une formation aux hommes et aux femmes pour améliorer leur vie sexuelle. Encore faut-il les découvrir ces sites…
Je vous remercie d’avoir mis en lumière le sujet du désir dans le couple installé. J’espère que la parole va s’ouvrir.
Aurèle
Dans le quotidien ” Le télégramme ”, j’ai lu votre étude sur le couple. Au siècle dernier,la règle était:le devoir conjugal, car c’était ce que l’Eglise disait, et en même temps, n’avoir de rapport que pour procréer. J’ai été marié, et après des années de mariage, ma femme m’a refusé. je ne l’ai pas violentée,aurais dû, aller chercher consolation chez une prostituée, et c’est là le problème,si le mari va chercher consolation, là où il peut,rapidement, la femme va dire, ” il ma trompé, et va demander le divorce “. Imaginons l’inverse, le mari n’a plus vraiment une libido active, avec l’âge, son érection n’est plus ce qu’elle était. La dame au contraire est toujours demandeuse, croyez-vous que ce serait normal qu’elle aille chercher une satisfaction hors du foyer.Je suis veuf maintenant, j’ai 85 ans, il y a 10 ans,j’ai rencontré une dame de 10 ans plus âgée que moi.Nous nous sommes plus. Nous vivons à demi ensemble. Toutes les nuits ensemble et le jour, je retourne chez moi.Elle est demandeuse, et moi, je suis prêt à lui donner ce qu’elle demande. Il parait que ce n’est pas ordinaire d’après ce qu’un médecin m’a dit. Je ne veux pas en dire plus sur notre intimité
Je vous conseille, à toutes et tous intéressés par les questions de genres, de suivre le podcast “Les couilles sur la table”. De belles découvertes, entre autre sur les raisons sociologiques qui font que l’informatique, la technique sont des sphères principalement réservées aux hommes.
Mais sur la dernière émission, j’ai eu une impression d’injustice, d’une parole non écoutée par a priori. P
JC Kaufmann voulais dire que les hommes n’ont pas les même repères dans la propreté, le rangement (à la louche) que les femmes.
Ben oui, on peut pas se plaindre d’être cantonnées dans des rôles de maîtresse de maison hors pair pour après s’attendre à ce que ceux qui n’ont eu les même injonctions que nous s’y astreignent.
Y aurait pas de mal à faire baisser les standards féminins, élever les standards masculins (parce que quand même, des fois, les draps qui ressemblent à de la toile cirée, c’est pas super pour une première nuit d’amour).
Allez hop ! Et todo bon;
Et sinon, pour M. Rohu, tu as de la chance, profites-en.
Bonjour,
J’ai lu votre livre et m’y suis malheureusement retrouvé. Une chose m’interpelle : on parle beaucoup de la chute du désir féminin comme problématique, anormal… pourtant la constance du désir masculin n’est pas questionné.
Pourquoi les gestes de tendresse se transforment-ils toujours en besoin sexuels chez l’homme? Enfin chez mon homme. Pour moi c’est le point d’achoppement qui est à l’origine de nos problèmes.
maite, je suis tellement d’accord
Bonjour
Mon mari et moi sommes ensemble depuis 21 ans et nous nous aimons. Nous avons de régulières disputes sur mon « désir en yoyo » et sur le fait qu’on il y ait un très fort décalage entre nous 2 aujourd’hui (je précise car au début de notre relation, nous dansions la même danse !). Cela crée énormément de tensions entre nous car cette notion de « devoir conjugal » a été souvent exprimé de sa part et il prend mon absence de désir comme un défaut d’Amour. Il me reproche alors de « ne pas vouloir lui donner du plaisir même si je n’en ai pas envie » et me dit d’aller consulter car c’est MOI le problème. Pour ma part, je me sens épanouie avec mes désirs et je me sens super bien dans mon corps et dans ma vie. Ce décalage est terrible car mon mari considère que je ne l’aime pas/plus… il n’y a pas de solution toute faite et c’est la façon dont fonctionne et interagit le couple qu’il est intéressant d’observer… on retrouve alors des soucis dans les autres interactions du quotidien du couple souvent. Mon mari souffre de cette situation et est très frustré. Parfois ça se passe super bien mais le décalage est tellement grand que je me sens mal les 3/4 du mois à l’idée de ne pas pouvoir exprimer mes envies à moi. Je partage le témoignage de Maïté sur la tendresse qui souvent est synonyme pour lui de relation sexuelle ensuite et c’est vraiment triste du coup de se priver de tendresse de peur d’être traitée d’allumeuse (je parle pour moi là, c’est ce que m’a dit mon mari)
Je comprends vraiment son point de vue mais me forcer est inconcevable. On a testé le « rdv obligé » mais je n’arrive pas à m’y tenir… ma libido est sans doute transférée sur toutes les autres occupations avec une forte libido sciendi qui me nourrit +++ en plus du foyer, des enfants, de mon travail etc…
Voilà voilà
Merci pour tout !
Un livre à offrir en cadeau de mariage ou de pacs ! Nous sommes encore dans tellement de tabous rétrogrades, et j’en ai subi les conséquences très bien décrites, qu’il serait bon de l’inclure dans un programme éducatif soit: comment comprendre l’autre ? Et puisqu’il ne fonctionne pas physiologiquement comme moi, comment vivre en harmonie sa vie de couple ?
Merci
J’ai lu votre livre avec beaucoup d’intérêt et comme de nombreuses femmes hétérosexuelles sans doute, ces témoignages partagés m’ont fait beaucoup de bien. Cela m’a évoqué les livres de la psychothérapeute Esther Perel qui analyse à sa manière les difficultés des femmes à concilier désir et conjugalité dans la durée. Je suis surprise toutefois qu’en 2021, l’homosexualité ne soit évoquée qu’à travers le militantisme féministe et non en tant que couple. Cela tient-il aux témoignages que vous avez reçus lors de l’enquête ?
Aile
J’ai divorcé il y a vingt ans d’un homme qui n’a cessé de me dire pendant les 24 ans qu’a duré notre union « un non féminin est un oui qui s’ignore ». Auprès de lui j’ai vécu le harcèlement sexuel, les rapports non consentis, les fellations obligatoires, les représailles , les réveils la nuit, les films pornographiques dans la chambre, le harcèlement vestimentaire (porte jarretelles 12 mois sur 12)… j’ai tenu avec l’idée au début que j’allais le changer, puis je suis restée par peur, démunie, impuissante et terrifiée à l’idée de perdre mes enfants . Il m’en menaçait en me disant que j.étais folle. Je n’ai jamais comme on dit refait ma vie, lui oui évidemment. Si j’avais eu un tel livre entre les mains il y a trente ans, aurais je su compris que tout n’était pas de ma faute , je souhaite que ce livre soit diffusé le plus largement possible pour que la peur change de camp. J’ai tant de regrets aujourd’hui d’avoir gaspillé ma vie, mes belles années de jeunesse auprès d’un tel homme si méprisable qui n’était même pas mon genre comme dit Swann d’Odette dans le premier tome de la Recherche.